Dimanche 28 octobre 2007 plusieurs milliers de fidèles ont assisté place Saint Pierre de Rome à la béatification de 498 « martyrs » de la guerre civile espagnole par le pape Benoît XVI. Il s’agit d’honorer la mémoire des religieux tués dans la zone républicaine entre 1936 et 1939. L’historiographie de la guerre civile a ainsi comptabilisé 6 832 religieux assassinés de juillet à décembre 1936.
Cet acte religieux a déclenché une polémique en Espagne, car il s’effectue en plein débat sur la loi de la mémoire historique devant être votée au Parlement ce mercredi, qui a pour but de réhabiliter la mémoire des victimes de la guerre civile et de la répression franquiste. Le hasard du calendrier est plus que douteux, même si l’Eglise se défend de toute attaque contre le projet du gouvernement socialiste, en se disant pour la « réconciliation nationale ».
Belle réconciliation en effet que de béatifier les victimes des Républicains et de ne pas reconnaître son rôle dans la guerre au côté de Franco et des rebelles. Il faut rappeler que l’Eglise espagnole se rangea officiellement dès le début de la guerre du côté des rebelles. Mais surtout l’Eglise espagnole n’a jamais rien dit de la répression dont fut victime le clergé basque. Ce dernier se retrouva aux côtés des Républicains pendant la guerre civile et lors de la prise du Pays Basque en 1937 par les forces franquistes, une répression féroce s’abattit sur les prêtres basques. Cela prouve encore une fois que l’Eglise espagnole ne se trouve, et ne se trouvait, que d’un seul côté, celui des franquistes.
L’Espagne a toujours des problèmes avec son histoire et ses mémoires liés au passé de la guerre civile. La découverte et l’ouverture de nombreuses fosses communes à travers toute l’Espagne où sont enterrées des victimes de la répression franquiste prouvent que 70 ans après la guerre civile n’est pas prête de disparaître ni de l’esprit des Espagnols ni du débat politique.
Cet acte religieux a déclenché une polémique en Espagne, car il s’effectue en plein débat sur la loi de la mémoire historique devant être votée au Parlement ce mercredi, qui a pour but de réhabiliter la mémoire des victimes de la guerre civile et de la répression franquiste. Le hasard du calendrier est plus que douteux, même si l’Eglise se défend de toute attaque contre le projet du gouvernement socialiste, en se disant pour la « réconciliation nationale ».
Belle réconciliation en effet que de béatifier les victimes des Républicains et de ne pas reconnaître son rôle dans la guerre au côté de Franco et des rebelles. Il faut rappeler que l’Eglise espagnole se rangea officiellement dès le début de la guerre du côté des rebelles. Mais surtout l’Eglise espagnole n’a jamais rien dit de la répression dont fut victime le clergé basque. Ce dernier se retrouva aux côtés des Républicains pendant la guerre civile et lors de la prise du Pays Basque en 1937 par les forces franquistes, une répression féroce s’abattit sur les prêtres basques. Cela prouve encore une fois que l’Eglise espagnole ne se trouve, et ne se trouvait, que d’un seul côté, celui des franquistes.
L’Espagne a toujours des problèmes avec son histoire et ses mémoires liés au passé de la guerre civile. La découverte et l’ouverture de nombreuses fosses communes à travers toute l’Espagne où sont enterrées des victimes de la répression franquiste prouvent que 70 ans après la guerre civile n’est pas prête de disparaître ni de l’esprit des Espagnols ni du débat politique.