mardi 13 février 2007

Retour sur un revirement honteux...




Le mercredi 17 Janvier 2007 lors d’un entretien sur RTL avec Jean Michel Apathie, Ségolène Royal répondait à la question « Une dernière question sur Georges Frêche, il l'a annoncé hier qu'il se mettait en retrait durant deux ou trois mois du Parti socialiste pour ne pas vous gêner, a-t-il dit, Ségolène Royal, souhaitez-vous malgré tout que la procédure devant un tribunal des conflits du Parti Socialiste qui peut aboutir à son exclusion, se poursuive ? » ceci : « Je pense que ce qu'il a fait est bien et qu'on peut en rester là. ».
Puis quelques jours plus tard sur Canal + le dimanche 21 Janvier elle se déclare pour l’exclusion de Georges Frêches.
En 5 jours, elle a complètement changé d’avis.

Le 21 janvier j’ai donc écrit ça :

Je voterai pour Ségolène Royal le 22 avril 2007, mais je n'oublierai pas la phrase de Royal du 17 janvier. Ce qu'elle a fait c'est ce que font les politiciens dire d'abord quelque chose puis ensuite dire son contraire. C'est ce qu'on reproche à la politique depuis des lustres, dire tout et son contraire, ne pas tenir ses engagements, suivre l'opinion etc... C’est ce qui pousse certains citoyens à voter pour les extrêmes, car ils ne font plus confiance aux hommes politiques et ne croient plus à leurs discours.
Sur ce coup là Ségolène Royal se contredit. Parce qu'elle a eu des échos et qu'elle s'est rendue compte que ce qu'elle avait dit mercredi n'a pas été apprécié. Mais elle, que pense-t-elle réellement? Quelle sera la prochaine contradiction de Ségolène Royal ?

Et les convictions où sont-elles?
C'est une pure opération de COMMUNICATION. Il faut être intransigeant avec nos politiques. On ne peut pas dire que l'on va changer la politique et ensuite continuer les mêmes discours politiciens.

C'est un manque de respect à l'égard de notre intelligence.

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